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À la une de Sud-Ouest Éco : Le Bordelais PSI, roi de l’informatique à l’école, recrute 30 personnes
PSI fournit du matériel, comme des tablettes, aux collectivités mais aussi à de nombreux établissements scolaires.
A La UneSud Ouest Éco Publié le 27/03/2019 à 19h33. Mis à jour le 28/03/2019 par Nicolas César.
Spécialisée dans le déploiement de solutions informatiques pour le service public, PSI, une société girondine a réussi à s’imposer comme l’acteur de référence pour aider l’école à passer à l’ère digitale.
Lorsque Jean-Louis Fernandes a créé PSI avec deux amis geeks, il y a vingt et un ans, il était alors étudiant en fac d’histoire à Bordeaux et n’imaginait pas un instant que son entreprise connaîtrait un tel développement. À l’origine, en 1998, c’était un magasin vendant des jeux vidéo, installé à Blanquefort, dans la banlieue de Bordeaux. Une manière pour ces jeunes de tenter de vivre de leur passion.
Une vingtaine d’embauches
Sans succès, d’ailleurs. « La deuxième année d’activité, nous nous partagions un salaire à trois », se souvient-il. Mais, le trio a su repenser son modèle économique. Résultat, aujourd’hui, PSI est une PME de 85 salariés, en plein essor, qui affiche un chiffre d’affaires consolidé de 23 millions d’euros.
Cette année, nous allons passer le cap des 100 collaborateurs. Nous embauchons aussi bien des développeurs, des commerciaux, des techniciens, que des administratifs.
C’est ce qu’annonce Jean-Louis Fernandes, Le directeur général. Car, l’entreprise a su prendre les bons « virages » stratégiques et a développé une activité d’assemblage de PC dès 1998, dédié au secteur public. « À l’époque, nous avons fait ce choix pour être sûrs d’être payés », confie-t-il.
Une stratégie qui a porté ses fruits et permet à la société d’avoir une visibilité rare dans le milieu et de ne pas subir les à-coups du marché. PSI travaille désormais en partenariat avec de grandes marques comme Microsoft, Fujitsu, Acer, Lenovo, Sony… et propose des solutions informatiques (ordinateurs, vidéoprojecteurs et écrans interactifs, mais aussi de la sécurisation des accès Web…) dans quatre Régions, dont la Nouvelle-Aquitaine, et une trentaine de Conseils départementaux.
Parallèlement, la société est devenue un acteur de référence pour accompagner les écoles, de la maternelle jusqu’à l’enseignement supérieur, dans leur projet numérique (tablettes, robots éducatifs, classes mobiles, livres numériques, gestion des réseaux…). Au-delà de la fourniture du matériel adapté aux besoins, PSI forme et aide les enseignants à s’approprier ces nouveaux outils. Par exemple, comment donner des consignes en temps réel aux élèves via les tablettes. C’est un contrat clé en main, qui comprend également la maintenance du matériel et des systèmes. « Nos solutions sont aussi déployées à l’étranger », souligne Jean-Louis Fernandes.
Vers une nouvelle pédagogie
Pour faire la différence avec la concurrence, l’entreprise girondine, qui a son siège social à Bruges (33), va jusqu’à proposer des solutions visant à améliorer la pédagogie et permettre à l’enfant de mieux apprendre. « Afin de réduire les inégalités sociales », souligne le directeur général.
Pour cela, cet entrepreneur, issu d’un milieu populaire, insiste sur la nécessité de mettre l’élève dans une situation « émotionnelle positive », en s’appuyant sur des études internationales sur le sujet. À cet effet, PSI travaille sur un système, doté d’intelligence artificielle, qui permettra de déceler quand l’apprenant est plus réceptif et concentré et de cartographier les disciplines dans lesquelles il se sent à l’aise. Ce nouveau produit, issu de sa cellule recherche et développement, dirigé par un ex-directeur de l’éducation à Fujitsu Siemens France, pourrait être commercialisé dans l’année. Reste à savoir comment il sera perçu par le corps enseignant. Quoi qu’il en soit, cette cellule est l’une de ses forces pour saisir les tendances et développer de nouveaux projets. Ainsi, grâce à de la reconnaissance faciale, PSI imagine aussi pouvoir proposer ce système pour s’assurer que tous les élèves sont bien descendus d’un car scolaire, avant le départ du chauffeur. De la même manière, il serait possible avec cette technologie de détecter s’il manque un jeune en cours et d’envoyer automatiquement une notification d’absence par téléphone à ses parents.
Autant de développements, qui amènent PSI à prévoir une croissance de son chiffre d’affaires de 40 %, « comme l’an dernier », met en avant Jean-Louis Fernandes.
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